Cabinet d'expert immobilier certifié REV et classement des meublés de tourisme. Stéphane SEVILA expert près la Cour d'Appel de Nîmes.Il est aussi expert foncier stagiaire auprès de la CEF. Notre cabinet est situé à Orange en Vaucluse (84) en Provence. Nous intervenons pour évaluer tous biens immobiliers en Vaucluse, Drôme, Ardèche et le Gard. Expert en copropriété, nous effectuons le calcul de tantièmes de copropriété. Diagnostics de décence des logements et des états des lieux locatifs.
samedi 9 mars 2013
Est il possible de diviser un lot de copropriété ?
Selon la jurisprudence, tout copropriétaire à le droit de diviser son lot sans avoir à obtenir l'autorisation de la copropriété.
Cependant, il y a des conditions :
Il faut que la division de lot ne porte pas atteinte aux droits des autres copropriétaires, ni à la destination de l'immeuble.
D'autre part, si la division implique des travaux affectant les parties communes, une autorisation de l'assemblée générale à la majorité est requise.
Les conséquences de la division du lot pour la copropriété :
Cela entraine une nouvelle répartition des charges, sauf si un copropriétaire divise un lot lui appartenant et ne les vend pas. Mais la division entrainant la modification doit figurer sur l'état descriptif de division. Aussi, il faut modifier l'état descriptif de division? il est établie par le copropriétaire qui est à l'origine de la modification et n'a pas être soumis au vote de l'assemblée gnérale.
Enfin, en cas de vente d'un lot divisé, l'article 4 du décret de 1967, impose au vendeur de communiquer à son acheteur, le règlement de copropriété et l'état descriptif de division et l'acte qui l'a modifié.
mercredi 6 mars 2013
Vers une nouvelle réforme du DPE ?
Il semble que le gouvernement veuille à nouveau réformer le DPE.
Les ministres du logement et de l’écologie envisagent de créer un « DPE + », de plus la question de la réglementation des tarifs sera ainsi posée.
Alors que le DPE basé sur la nouvelle méthode 3CL devrait enfin entrer en
application au 1er avril, le
gouvernement semble vouloir faire encore évoluer le dispositif. A
l’occasion du débat à l’Assemblée nationale sur les dispositifs d’efficacité
énergétique et de maîtrise de la demande dans le bâtiment, les ministres de l’Ecologie
et du Logement, ont évoqué l’avenir du DPE, un « sujet
absolument majeur » selon elles.
« Le
diagnostic doit être fiabilisé, afin de devenir un document de référence et
servir de point d’appui pour les travaux », estime notamment Cécile Duflot.
D'autant que Delphine
Batho, elle envisage désormais la mise en place d’un « DPE+ ».
Selon
la ministre de l’écologie, ce « DPE + » déboucherait sur la
prescription de travaux et permettrait de vérifier, après leur réalisation,
l’amélioration de la performance énergétique du logement. Il serait donc « prescriptif
et beaucoup plus normé que le DPE de base ».
La
question de la règlementation du prix de ce DPE est posée :
« faut-il
une norme au mètre carré ? », s’interroge Delphine Batho, car toutes « les maisons étant différentes, cela soulève toute une
série de questions techniques ».
lundi 4 mars 2013
Vers un diagnostic électricité et gaz pour la location ?
Cécile
Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, s’est vue
remettre jeudi 28 février un rapport portant sur la modernisation des relations
entre les bailleurs et les locataires élaboré par l’administration du développement
durable et membres du Conseil général de l’environnement et du développement
durable (CGEDD).
Le
rapport fait des propositions pour apaiser les
rapports entre bailleurs et locataires, en améliorant l'information
du locataire à l'entrée dans les lieux (bail, état des lieux, notice
d'information, surface, réseau de communication).
La CGEDD propose que le bailleur justifie de l'état de l'installation
par la production d'une attestation certifiant cette mise aux normes définies
par l'arrêté du 19 novembre 2003 au moment de la mise en location.
Enfin, une autre proposition du rapport vise à renforcer la sécurité électrique
des parties communes des immeubles collectifs d'habitation :
–
en rendant obligatoire la vérification de la présence d'une installation de
mise à la terre desservant les logements privatifs de l'immeuble, avec
obligation pour le syndicat de copropriétaires ou le propriétaire unique de
l'immeuble d'y remédier en cas d'absence ;
–
en rendant obligatoire le diagnostic des installations électriques desservant
spécifiquement les parties communes, à l'exclusion de celles soumises à des
réglementations spécifiques (ascenseurs, chaufferie,.....).Ainsi, ces mesures qui pourraient être intégrées au projet de loi urbanisme et logement qui devrait être présenté au conseil des ministres en avril 2013.
dimanche 3 mars 2013
La garantie décennale
Définition :
La construction d’un immeuble, d’une maison, ou d’un bâtiment et la rénovation lourde
d’un immeuble sont des opérations complexes qui nécessitent l’intervention de professionnels
(architecte, constructeur etc..). Ces professionnels engagent leur responsabilité en cas de
dommage à l’égard du futur propriétaire (le maître d ’ o u v r a g e ) . L’application de garanties
spécifiques est donc indispensable, et la principale est la garantie décennale. C’est une garantie
qui couvre une période de dix ans à compter de la réception des travaux. Elle va donc bénéficier
durant dix ans au premier acheteur et aux sous-acquéreurs successifs, c’est-à-dire à ceux qui
pourraient racheter cet immeuble.
La responsabilité contractuelle des constructeurs est encadrée par des textes d’ordre public.
Dommages couverts par la garantie ?
La garantie ou responsabilité décennale concerne avant tout les vices ou dommages de
construction qui peuvent affecter l’ouvrage en question. Il s’agit du « gros ouvrage » (c’est-à-dire,
les murs, la charpente, la toiture..), par opposition aux « menus ouvrages » que sont les éléments
mobiles (portes et fenêtres, sanitaires…). La mise en oeuvre de la garantie décennale intervient
dans deux cas.
D’une part, lorsque survient un vice d’une certaine gravité qui compromet la solidité de l’ouvrage
(ex : fissures importantes, fondations). D’autre part, lorsque survient un vice rendant le bien
impropre à sa destination, qu’il s’agisse d’un élément constitutif de l’ouvrage (qui assure l’ossature,
la viabilité, les fondations, le clos et le couvert) ou d’un élément d’équipement indissociable de
celui-ci (ne pouvant être enlevés, démontés ou remplacés sans détériorer l’ouvrage qu’il équipe :
canalisations encastrées, installations de chauffage central…).
Qui doit assurer la garantie décennale ?
Ce sont les « constructeurs » au sens large. Cette notion regroupe, en effet, plusieurs
catégories de prestataires. Il s’agit principalement de toutes les personnes qui participent
aux travaux : architectes, ingénieurs, techniciens, bureaux d’études, fabricants…
Sont également considérés comme constructeurs les promoteurs immobiliers, les constructeurs de
maisons individuelles, les lotisseurs, mais aussi les particuliers qui vendent un bien immobilier
après l’avoir construit ou fait construire.
Une dommage ouvrage :
Les personnes tenues à la garantie décennale sont obligées de souscrire un
contrat d’assurance dit « dommages-ouvrage » (DO), qui bénéficie au maître de
l’ouvrage (personne pour le compte de laquelle les travaux sont réalisés) et aux
propriétaires successifs de l’immeuble.
Les particuliers qui ont construit ou fait construire leur maison ne souscrivent pas
cette assurance en raison de son coût relativement élevé. Néanmoins, cela les prive du bénéfice
de l’indemnisation de l’assurance et, en cas de revente de leur bien, augmente sensiblement leur
responsabilité vis-à-vis de leur acquéreur. Il est donc important, avant de prendre une décision à ce
sujet de bien en mesurer les effets.
La construction d’un immeuble, d’une maison, ou d’un bâtiment et la rénovation lourde
d’un immeuble sont des opérations complexes qui nécessitent l’intervention de professionnels
(architecte, constructeur etc..). Ces professionnels engagent leur responsabilité en cas de
dommage à l’égard du futur propriétaire (le maître d ’ o u v r a g e ) . L’application de garanties
spécifiques est donc indispensable, et la principale est la garantie décennale. C’est une garantie
qui couvre une période de dix ans à compter de la réception des travaux. Elle va donc bénéficier
durant dix ans au premier acheteur et aux sous-acquéreurs successifs, c’est-à-dire à ceux qui
pourraient racheter cet immeuble.
La responsabilité contractuelle des constructeurs est encadrée par des textes d’ordre public.
Dommages couverts par la garantie ?
La garantie ou responsabilité décennale concerne avant tout les vices ou dommages de
construction qui peuvent affecter l’ouvrage en question. Il s’agit du « gros ouvrage » (c’est-à-dire,
les murs, la charpente, la toiture..), par opposition aux « menus ouvrages » que sont les éléments
mobiles (portes et fenêtres, sanitaires…). La mise en oeuvre de la garantie décennale intervient
dans deux cas.
D’une part, lorsque survient un vice d’une certaine gravité qui compromet la solidité de l’ouvrage
(ex : fissures importantes, fondations). D’autre part, lorsque survient un vice rendant le bien
impropre à sa destination, qu’il s’agisse d’un élément constitutif de l’ouvrage (qui assure l’ossature,
la viabilité, les fondations, le clos et le couvert) ou d’un élément d’équipement indissociable de
celui-ci (ne pouvant être enlevés, démontés ou remplacés sans détériorer l’ouvrage qu’il équipe :
canalisations encastrées, installations de chauffage central…).
Qui doit assurer la garantie décennale ?
Ce sont les « constructeurs » au sens large. Cette notion regroupe, en effet, plusieurs
catégories de prestataires. Il s’agit principalement de toutes les personnes qui participent
aux travaux : architectes, ingénieurs, techniciens, bureaux d’études, fabricants…
Sont également considérés comme constructeurs les promoteurs immobiliers, les constructeurs de
maisons individuelles, les lotisseurs, mais aussi les particuliers qui vendent un bien immobilier
après l’avoir construit ou fait construire.
Une dommage ouvrage :
Les personnes tenues à la garantie décennale sont obligées de souscrire un
contrat d’assurance dit « dommages-ouvrage » (DO), qui bénéficie au maître de
l’ouvrage (personne pour le compte de laquelle les travaux sont réalisés) et aux
propriétaires successifs de l’immeuble.
Les particuliers qui ont construit ou fait construire leur maison ne souscrivent pas
cette assurance en raison de son coût relativement élevé. Néanmoins, cela les prive du bénéfice
de l’indemnisation de l’assurance et, en cas de revente de leur bien, augmente sensiblement leur
responsabilité vis-à-vis de leur acquéreur. Il est donc important, avant de prendre une décision à ce
sujet de bien en mesurer les effets.
samedi 2 mars 2013
Point sur le PTZ (prêt à taux zéro)
Au 01/06/12 le PTZ permet l'acquisition d'un immeuble ancien (hors hlm) sous condition en matière de travaux.
L'arrêté du 03/05/12 édique que l'acquisition d'un logement ancien en primo-accession etnà la suite d'important travaux équivaut à l'acquisition d'un logement neuf et permet de bénéficier du PTZ+.
PTZ+ nouvelle version : A partir du 01/01/13 l'accès au PTZ + est limité aux logements neufs respectant des normes énergétiques strictes.
Ainsi une grande partie des logements neuf construit au 1er janvier 2013 sont éligibles au PTZ+
Précision : sont considérés comme logement neuf, les constructions édifiées depuis moins de 5 ans et les constructions anciennes rénovées depuis moins de 5 ans.
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